- flatuosité
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• 1552; de flatueux 1538, d'apr. le lat. médiév. flatuosus♦ Gaz accumulé dans les intestins ou expulsé du tube digestif. ⇒ vent. Flatuosités causant des borborygmes, du ballonnement.⇒FLATUOSITÉ, subst. fém.Gén. au plur., MÉD. Gaz accumulés de façon anormale dans le tube digestif, qui peuvent être expulsés par la bouche ou par l'anus. La tuméfaction du bas-ventre (...) est la suite d'un engorgement de vents et de flatuosités (GEOFFROY, Méd. pratique, 1800, p. 247). Cependant la digestion est pénible et s'accompagne de flatuosités (JANET, Obsess. et psychasth., 1903, p. 16) :• Un certain docteur (...) persuada ma mère que tous mes malaises, nerveux ou autres, étaient dûs à des flatuosités; en m'auscultant il découvrit à mon abdomen des cavités inquiétantes et une disposition à enfler; même il désigna magistralement le repli d'intestin où se formaient les vapeurs peccantes...GIDE, Si le grain, 1924, p. 435.— P. métaph. J'en ai assez d'entendre syllabiser des borborygmes par les directeurs éclairés. Leurs paroles sont un bruit de flatuosités, rien de plus (VILLIERS DE L'I.-A., Corresp., 1880, p. 282). Une espèce de molle flatuosité qui nous fait couvrir deux encablures (CLAUDEL, Soulier, 1944, 1re part., 2e journée, 6, p. 1015).Prononc. et Orth. :[
]. Tous les aut. qui utilisent l'API, notent la voyelle post. moyenne fermée, et PASSY 1914 lui attribue une demi-longueur. V. aussi DG, LITTRÉ, FÉR. 1768 : ô. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1552 (Massé, L'Œuvre de Claude Galien des choses nutritives, 6 r° cité par R. Arveiller ds R. Ling. rom. t. 34, p. 181). Dér. de flatueux d'apr. le lat. médiév. flatuosus; suff. -ité. Fréq. abs. littér. :5.
flatuosité [flatɥozite] n. f.ÉTYM. 1552; de flatueux, 1538, d'après le lat. médiéval flatuosus.❖♦ Méd. Gaz accumulé dans les intestins ou expulsé du tube digestif. ⇒ Vent (littér.); pet. || Flatuosités causant des borborygmes, du ballonnement (⇒ Flatulence). — Par métaphore :0 (…) devons-nous être, longtemps encore, à la merci des éventuelles gracieusetés d'un solfatare, alors que nos jours en dépendent ? Ne vaudrait-il pas mieux nous résigner, comme de pratiques savants le proposent, à vider tout bonnement le Vésuve, pour créer des exutoires plus libres aux suburbaines flatuosités de la planète ?Villiers de l'Isle-Adam, Tribulat Bonhomet, p. 23.
Encyclopédie Universelle. 2012.